Je suis tout à fait d’accord avec la proposition de Monsieur Frederic Muller. Je voudrais juste ajouter qu’il ne semble pas connaître complètement la situation réelle des chômeurs. En effet, lorsqu’une personne se retrouve au chômage, pendant un an, elle est très rarement engagée parce que pendant cette période, il n’y a pas d’aide à l’emploi pour l’employeur. Il engagera donc généralement quelqu’un qui a cette aide. Cela signifie donc, si on veut limiter la durée du chômage à 2 ans, qu’il serait important de proposer certaines aides à l’emploi dès que la personne se retrouve au chômage.
De plus, un chômeur qui avait un emploi à mi-temps lors de la perte de son emploi et qui est cohabitant, reçoit une indemnité de chômage entre 850 et 950 €. la personne qui habite avec cette personne et le chômeur sont tous les deux considérés comme cohabitants. Donc le revenu de cette autre personne est aussi amputé d’un montant, par exemple une pension diminuée de 500€. Au total, ces deux personnes qui cohabitent voient les revenus du ménage diminués d’environ 1000 €. Selon moi, la situation d’un ménage devrait être qu’un est cohabitant et ses revenus sont amputés d’un montant mais l’autre devrait être considéré comme chef de ménage et conserver ses revenus complets. Imaginez dans quelle situation se retrouvent un chômeur vivant avec une personne pensionnée après une diminution de revenus de +/- 1000€. Il serait important, lors des discussions relatives à la limitation du chômage, d’analyser en profondeur et sur base de situations réelles et non d’idées préconçues ou d’ouï-dire communs. Je reste évidemment à disposition du groupe de travail chargé des discussions de ce point de notre programme.
Bien cordialement,