Ancienne avocate, j’ai reçu de nombreuses clientes dans le cadre de l’ aide juridique( ancien pro deo) celles-ci m’expliquaient ne pas pouvoir retravailler malgré leur réelle envie de le faire car le chômage ( ou la mutuelle) au taux chef de ménage et les divers avantages ( les allocations familiales majorées pour revenus faibles et pour pour famille mono parentale, bénéfice de l’aide juridique etc) étaient plus élevés qu’un salaire entrainant, souvent de peu, la perte des divers avantages outre l’augmentation des charges ( frais de déplacement pour aller travailler). Ces femmes m’expliquaient que le système les contraignait à rester au chômage ou à la mutuelle. Plusieurs m’ont avoué solliciter un certificat médical pour passer à la mutuelle lorsque le bureau de chômage les contactait en vue d’une remise à l’emploi. L’astuce selon ce qui circule est d’invoquer une dépression, de consulter un psychologue ou un psychiatre une fois par mois, d’acheter puis de jeter les antidépresseurs prescrits ( car le médecin de la mutuelle peut vérifier s’il y a bien eu un passage en pharmacie) et de se présenter au contrôle non maquillée, avec des vêtements dépareillés et non repassés et les cheveux gras ( un peu d’huile au besoin).
Il conviendrait, par exemple, de maintenir les avantages une seule fois dans la carrière pour une durée à déterminer afin que la personne qui reprend le travail après un chômage et/ou une invalidité de longue durée(les deux pouvant être cumulés) puisse organiser un nouvel équilibre budgétaire.