Depuis plus de 10 ans, la Ville de Liège tente de gérer la toxicomanie différemment : projet-pilote de délivrance contrôlée de diacétylmorphine, la forme pharmaceutique de l'héroïne, puis, ouverture de la 1^ère Salle de Consommation à Moindre Risque (SCMR) en Belgique, en 2018, à Liège.

Quatre ans plus tard, les chiffres et résultats avancés font débat. La salle de shoot de Liège est-elle un succès ou un échec en matière de lutte contre la toxicomanie ? La croissance du nombre d’inscriptions d’usagers de drogues auprès de la SCMR est-elle un signal positif et/ou un signe alarmant ? Quels sont les retours d'expériences similaires menées ailleurs en Europe et dans le monde ? 

Financée par la Région wallonne et la Ville de Liège, la SCMR contrevient toujours aujourd’hui au droit pénal de notre pays, et particulièrement à la loi du 24 février 1921 sur le trafic de stupéfiants. Un siècle plus tard, ne faudrait-il pas revoir cette loi ? Empêche-t-elle le développement d'une approche globale de la toxicomanie ? Où mettre le curseur entre prohibition, répression et légalisation ? Et de quelles drogues parle-t-on ? Cannabis, et après ? 

 

Rejoignez-nous pour en débattre et poser vos questions le jeudi 10 novembre au Collège Saint-Servais à Liège.

 

Orateurs :

• Georges-Louis BOUCHEZ, président du MR
• Stéphane LECLERCQ, FEDITO asbl
• Thomas THIBEAUMONT, commissaire à Police de Liège
• Frederic GUSTIN, coordinateur Relia, psychologue clinicien

 

Programme :

 

19h00 : Accueil

19h30 : Mot d’accueil

19h40 : Début de la conférence

20h45 : Questions - réponses

21h45 : Conclusion

22h00 : Verre de l’amitié et grignotages

Publié par Alice Boeteman le ,